Bien terminer son marathon de sept matchs, débuté il y a presque un mois déjà. Et décrocher la troisième place mondiale, à défaut de disputer la finale.
Plus facile à dire qu’à faire pour cette équipe du Maroc déjà entrée dans l’Histoire du football africain, mais qui devra compter également sur d’autres facteurs : la fatigue physique et l’usure mentale.
Pour les retrouvailles avec la Croatie, son premier adversaire le 23 novembre, le Maroc n’aura d’autre possibilité que de très certainement puiser parmi ceux qui ont peu, voir pas du tout joué depuis le début.
On peut s’attendre à voir, peut-être, le troisième gardien Tagnaouti, mais aussi les Badr Benoun, Sabiri, Zaroury, Chaïr, Jabrane et pourquoi pas, El-Khanouss, à un moment ou à un autre de la rencontre.
« Troisième ou quatrième, c’est la place du con » aurait lâché le sélectionneur Walid Regragui lors de la conférence d’avant-match, qui va devoir trouver les leviers sur le plan mental pour motiver un groupe qui sera fort éloigné du meilleur onze possible.
Reste que l’occasion est donnée au Maroc, même diminué, d’aller chercher une place sur podium qui viendrait récompenser sa campagne exceptionnelle et surtout, fixer pour l’éternité son parcours avec une médaille, quand bien même elle sera de bronze.
La Croatie aura-t-elle aussi la tentation de faire tourner massivement après six matchs très intenses ? Rappelons que les deux formations n’ont perdu leur premier match qu’au stade des demies, et sur le même score : 2-0.
Pour rappel, la Croatie n’a jamais perdu contre un adversaire africain. Pour l’instant… Ce sera également la 3e rencontre officielle entre les deux nations.
En effet, avant le match du 1er tour (0-0), il y avait eu un match du Tournoi Hassan II en 1996 (2-2) remporté 7 tirs au but à 6 par la Croatie.
@Frank Simon