L’Arabie saoudite débute son Mondial ce mardi contre l’Argentine dans un groupe B composé également du Mexique et de la Pologne.
Les Faucons Verts se fixent comme objectif une qualification pour les huitièmes de finale. Ce qui ne serait que la deuxième fois en six participations.
En 1994, au Mondial américain, les protégés du sélectionneur Jorge Solari avaient réussi à s’extraire de la phase de goupes. Après avoir battu la Belgique (1-0) grâce à un but somptueux inscrit par Saeed Al-Owairan. Sans doute l’un des plus beaux de l’édition.
Auteur d’une formidable remontée du terrain et d’un slalom qui laissa quatre joueurs belges sur le carreau, le natif de Riyadh avait fini par lober Michel Preud’homme et offrir les trois points aux siens.
Qui s’ajoutaient aux trois pris devant le Maroc (2-1).cUn passage au tour suivant assuré haut la main en dépit d’une défaite lors du premier match face aux Pays-Bas (1-2). En huitièmes de finale les Faucons Verts furent sortis par la Suède (1-3).
Présents lors des trois phases finales suivantes (1998, 2002 et 2006), les Saoudiens ont échoué à se qualifier de nouveau en huitièmes.
Idem en 2018 en Russie où ils ont pris la troisième place de leur groupe grâce au seul succès face à l‘Egypte (2-1) après avoir été laminés par la Russie (0-5) et dominés par l’Uruguay (0-1).
A Doha, la tâche s’annonce bien compliquée au regard des oppositions proposées par le sort.
Une campagne de qualification 2022 totalement maîtrisée
Sous la direction magistrale du Français Hervé Renard, les Faucons Verts ont réussi une campagne éliminatoire exceptionnelle.
Il a leur a fallu disputer 16 matches pour arracher leur billet pour Doha dont dix dans la troisième phase.
Placés dans le groupe B du tour final, les coéquipiers du milieu Salem Al Dossary ont dominé un groupe composé, entre autres, du Japon et de l’Australie, deux géants de la zone asiatique.
Seuls les Nippons ont réussi à tenir la cadence saoudienne avant de céder la première place lors de l’ultime journée lorsqu’ils furent battus à domicile par Oman (0-1).
Pendant ce temps, l’Arabie saoudite dominait le Vietnam (3-1) et terminait la phase avec 23 points sur 30 possibles, soit sept succès, deux nuls et une seule défaite.
Dans la foulée de cette qualification, la sixième de l’histoire du pays et la deuxième successive, le sélectionneur a vu son contrat prolongé jusqu’en 2026.
@ Fayçal CHEHAT