A deux ans de la tenue du Mondial au Qatar, et alors que la phase qualificative n’a pas commencé sur tous les continents, il est sans doute prématuré d’évoquer les équipes favorites de la compétition finale. Toutefois, interrogé par le site officiel de la fédération internationale, Xavi Hernandez, ancien icône du FC Barcelone et champion du monde en 2010, a fait quelques commentaires.
Mais sans sortir des sentiers battus. « Cette Coupe du Monde s’annonce passionnante et beaucoup d’équipes aborderont la compétition avec de solides ambitions, a-t-il confié à Fifa.com, l’Espagne semble avoir retrouvé un niveau de jeu très intéressant, ces derniers mois. C’est donc avec un moral au beau fixe qu’elle devrait se lancer à la conquête de l’Euro et de la Coupe du Monde. Plusieurs pays européens possèdent de solides arguments. Dans ces conditions, difficile de désigner un favori. La France possède un effectif qui l’autorise à envisager de conserver son titre. On trouve beaucoup d’excellents joueurs dans cette équipe, à commencer par Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, qui peuvent faire basculer un match sur une action. L’Allemagne, l’Italie, la Belgique, le Portugal et la Croatie ontaussi des qualités impressionnantes. Je m’attends à ce que ces sélections soient très difficiles à battre. Il est encore trop tôt pour les écarter de la liste des candidats. Du côté de l’Amérique du Sud, le Brésil et l’Argentine viendront certainement pour gagner, comme à leur habitude. Ils peuvent tous les deux compter sur des joueurs d’expérience comme Neymar et Messi pour encadrer les plus jeunes. L’Uruguay, la Colombie et le Chili sont également capables de tenir tête aux meilleures équipes de la planète. Je pense que le tournoi sera assez ouvert.. »
Xavi qui vit et travaille à Doha depuis qu’il a pris sa retraite en 2015 vit et travaille au Qatar. Nommé entraîneur du meilleur club qatarien de ces dix dernières saisons, Al Sadd, il est évidemment un témoin privilégié de l’évolution du football dans le richissime émirat gazier. Selon lui, le Qatar a accordé une « grande attention » au développement de son équipe nationale qu’il souhaite voir rivaliser avec les meilleurs. Et cette dernière, sacrée pour la première fois de son histoire championne d’Asie en 2019, semble avoir franchi un palier. Au point de réaliser un gros exploit ? Réaliste, le Catalan n’est pas allé plus loin dans les pronostics.