Après le départ du coach tunisien Khaled Ben Yahia à l’issue du deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2022, la Syrie a nommé Nizar Mahrous, 58 ans, un homme du sérail à la tête des Aigles de Qassioun pour entamer la dernière ligne droite qui peut les amener à valider une première qualification en Coupe du monde. La tâche s’annonce dure mais pas impossible.
Pour gagner le droit de voir Doha, ses protégés devront finir à l’une des deux premières place du groupe A composé de l’Iran, de l‘Irak , des Emirats arabes unis et de la Corée du Sud. Excuser du peu !. Cependant, cette solide adversité n’effraie pas le nouveau patron technique: » En tant que joueur, j’ai atteint le dernier palier, a confié Mahrous dans les colonnes du site FIFA.com. j’ai très envie de décrocher ce billet qui m’a échappé de justesse par le passé (1) . Je suis optimiste car il y a un bon équilibre entre les joueurs locaux et les expatriés. Les écarts ne sont pas très importants. Nous allons affronter quatre de nos voisins. C’est une épée à double tranchant car nous nous connaissons tous parfaitement. Tout va se jouer sur des petits détails ».
Concernant la première sortie de son équipe face à l’Iran, à Téhéran, le natif de Damas affirme : « Les Iraniens ont beaucoup progressé. Ils ont gagné tous leurs matches au deuxième tour, ce qui prouve qu’ils ne manquent pas de talent. Cette équipe a du caractère. Dans ce domaine, elle est mieux armée que la Corée du Sud, dont les joueurs semblent moins proches ». Après le match de jeudi, viendra le temps de penser à la réception le 7 septembre – sur terrain neutre, à Doha – de la sélection des Emirats arabes unis drivée par le Néerlandais Bert Van Marwijk.
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