Le président de l’UEFA Michel Platini assume sans regret son vote en 2011 pour la candidature du Qatar à l’organisation du Mondial 2022. En pleine tourmente dans l’affaire de la FIFA, le dirigeant s’est exprimé siur le sujet dans les colonnes du qotidien le Monde : “ . J’ai été le seul à avoir dit en toute transparence que j’avais voté pour le Qatar et le seul à raconter ce déjeuner à l’Elysée [ndlr le 23 novembre 2010] avec Nicolas Sarkozy et l’émir du Qatar que l’on m’a reproché ensuite comme si Sarkozy m’avait dit pour qui voter ! Mon honnêteté me nuit. La vérité est que j’ai voté [le 2 décembre 2010] parce que je voulais que la Coupe du monde ait lieu dans le Golfe, une zone où il existe un extraordinaire public de foot et qui ne l’a jamais eue.” L’ancienne star de la Juventus de Turin s’est révolté conte ce qu’il ce qu’il appelle des prejudges : Mais il faut arrêter les préjugés ! Il y a trois heures de décalage horaire, on va jouer en hiver ce sera magnifique. Mon seul regret est qu’elle n’aura pas lieu dans tous les pays du Golfe pour des raisons géopolitiques. Il faut tout de même cesser de dire n’importe quoi”. Puis, il poursuit, ironique : “Parce que j’ai voté pour la Russie [pour l’attribution du Mondial 2018], on raconte que j’ai reçu des Picasso de Poutine. Heureusement que Raspoutine est mort, sinon on m’accuserait d’être son complice ! “ Enfin, Michel Platini a également balayé l’idée d’un conflit d’intérêts parce que son fils Laurent travaille depuis 2011 en tant que juriste pour Qatar Sports Investisments (QSI) : “mon fils a sa vie et je ne ne vais certainement pas interviner dedans”.
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