Neymar n’a pas fini de pleurer ses expériences en Coupe du monde. Sorti sur une civière et hospitalisé dès les huitièmes de finale sans espoir de retour lors du Mondial 2014 disputé chez lui, éliminé sans gloire en quart de finale en 2018 en Russie, il quitte pour la troisième consécutive , dès les quarts, la scène sans avoir pu aller au bout de son projet de conquête mondiale.
Dévasté et en larmes après ce nouvel échec, le milieu offensif brésilien a annoncé sans tarder qu’il prenait sa retraite internationale. Une décision que lui conteste, de son lit d’hôpital, Pelé, 82 ans, celui qui est son modèle et sa référence absolue depuis qu’il qu’il a commencé à taper dans un ballon.
Le message de l’homme aux trois Coupes du monde (1958, 1962 et 1970) résonne comme une remontrance voir une leçon de vie d’un père à son fils perdu dans la douleur. Pelé somme Neymar Jr de ne pas se contenter d’avoir battu le record de buts inscrits (77) en sélection que lui détenait depuis un demi-siècle et de rester encore debout sur la scène pour servir la sélection auriverde.
« Vous savez, comme moi, qu’aucun chiffre n’est plus grand que la joie de représenter notre pays », a posté sur les résaux sociaux le plus grand joueur de tous les temps. Avant de développer son analyse de la situation de son héritier : » J ‘ai 82 ans, et après tout ce temps, j’espère vous avoir inspiré d’une manière ou d’une autre pour en arriver là… Votre héritage est loin d’être terminé ».
Puis, l’homme qui se bat depuis des années contre un terrible cancer du colon, montre au joueur du Paris SG le chemin de la raison : » Continuez à nous inspirer. Je continuerai à frapper l’air avec bonheur à chaque but que vous marquerez, comme je l’ai fait à chaque match où je vous ai vu sur le terrain. J’ai appris que plus le temps passe, plus notre héritage grandit. Mon record a été établi il y a près de 50 ans, et personne n’a pu s’en approcher jusqu’à présent. Tu l’as fait, mon garçon. Cela ajoute à la grandeur de ton exploit ».
Une histoire de filiation sportive émouvante qui montre combien le sport en général et le football en particulier savent s’inspirer de la vie de tous les jours pour construire des histoires habillées indifféremment de bonheur et de tristesse, de succès estimables et de défaites douloureuses.
@Fayçal CHEHAT