La défense
Mohamed Al-Owais (ARS) : remplaçant en club, le gardien de but saoudien a été décisif lors de la victoire contre l’Argentine (2-1). Il a multiplié les arrêts et parades de grande classe lors du dernier match perdu contre le Mexique. Seul le Tunisien Aymen Dahmen nous a impressionnés autant.
Achraf Hakimi (MAR) : bien que blessé et amoindri, le latéral droit marocain a tenu son rang sur le plan défensif. Il a même parfois participé à l’élaboration des offensives marocaines. Il n’a cependant pas brillé sur coup-franc, son exercice favori.
Ghanem Saïss (MAR) : Si le Maroc a encaissé un seul but au 1er tour, il le doit en particulier au placement, à la sobriété et à la sûreté des interventions du capitaine des Lions de l’Atlas, précieux dans le jeu aérien.
Nader Ghandri (TUN) : observation identique pour l’axial du Club Africain de Tunis, dont l’équipe n’a encaissé qu’un but, de la tête, contre l’Australie. Athlétique et fort dans les duels, Ghandri a verrouillé la défense des Aigles de Carthage.
Ali Maâloul (TUN) : s’il n’a été titularisé qu’à une seule reprise, le latéral gauche du Ahly du Caire a brillé contre la France. Infatigable, précieux dans le jeu offensif, sa prestation contre les Bleus a peut-être donné des regrets à son sélectionneur qui l’avait laissé sur le banc auparavant…
Le milieu de terrain
Sofyan Amrabat (MAR) : le milieu axial de la Fiorentina n’a jamais déçu dans son registre de récupérateur. Il a colmaté les brèches, gagné des dizaines de duels et montré l’exemple quand il fallait bloquer les percées adverses. Une prestation XXXL pour un joueur qui confirme match après match sa dimension internationale.
Ellyes Skhiri (TUN) : le milieu du FC Cologne a lui aussi fait preuve d’un abattage exceptionnel, dans l’entrejeu tunisien. Technique et vif, il a été lui aussi précieux dans la construction.
Abdelhamid Sabiri (MAR) : auteur du premier but contre la Belgique, le milieu de la Sampdoria a gagné sa place de titulaire pour le dernier match de poule par son activité, sa justesse dans les interventions et sa qualité sur les coups de pied arrêtés. L’avenir des Lions de l’Atlas passe aussi par lui.
L’attaque
Salem Al-Dawsari (ARS) : le capitaine et excentré gauche des Faucons Verts a marqué deux des trois buts de son pays, contre l’Argentine et le Mexique.
Doté d’une frappe redoutable, il a cependant raté l’égalisation sur penalty contre la Pologne, sa tentative ayant été stoppée par Sczesny. A 31 ans, le joueur du Hilal a confirmé qu’il était l’un des tout meilleurs joueurs arabes basés chez eux.
Youssef En-Nesyri (MAR) : même si ses statistiques ne sont pas exceptionnelles depuis quelque temps, son activité, ses courses de pressing ont été essentielles dans le jeu de son équipe.
C’est lui qui est à l’origine du premier but contre le Canada. Il a ensuite marqué son premier dans la compétition après une course et une frappe qui sont sa marque de fabrique.
Hakim Ziyech (MAR) : le couloir droit du Maroc, qui a accepté de revenir en sélection après le remplacement de Vahid Halilhodzic par Walid Regragui, est arrivé à la CDM avec un déficit de rythme et de temps de jeu.
Très inspiré lors des 3 matchs de préparation (avec notamment un lob du milieu de terrain contre la Géorgie), il a gagné en volume de jeu et en influence au 1er tour. Buteur contre le Canada, son influence dans le jeu marocain est réelle. On espère qu’il passera un nouveau cap lors des huitièmes.
… Et quelques remplaçants : Dahmen (gardien, TUN), Muntari (attaquant, QAT), Aguerd (défense axiale, MAR), Kanno (milieu axial, ARS), Msakni (attaque, TUN).
@Frank Simon et @Fayçal Chehat, avec la rédaction de @2022Mag