Espéré par l’Algérie et le Maroc en raison des origines de son père de e sa mère, Amine Harit, milieu offensif du FC Nantes, s’apprête pourtant à défendre les couleurs de la France lors du Mondial 2017. C’est l’occasion qu’a choisi l’entraîneur adjoint de l’équipe de France, Olivier Meurillon, pour évoquer l’évolution du jeune prodige nantais Nous étions convaincus de son potentiel, de sa capacité à jouer au plus haut niveau, a-t-il confié au quotidien régional Ouest France, mais il lui fallait comprendre un certain nombre de choses liées au très haut niveau. Notre message était le suivant : il y a deux phases de jeu, l’une défensive, l’autre offensive. Il ne pouvait pas faire abstraction de la première. Il l’a parfaitement compris ».
Et le natif de Pontoise confirme, comme dans un écho, avoir très bien assimilé la leçon depuis qu’il a rejoint l’équipe première de Nantes« J’ai appris à jouer avec ma tête cette saison, ça me permet d’avoir beaucoup plus d’armes pour aller à cette Coupe du monde. J’ai progressé tactiquement, défensivement aussi. Les pertes de balle peuvent être payées cash en Ligue 1… J’ai compris que le football n’était pas un sport qu’offensif, il faut également faire les efforts défensifs. C’est important pour l’équipe mais aussi pour soi-même ». Il faut rappeler que le milieu offensif qui fêtera ses 20 ans le 18 juin, peut-être, avec en poche un titre mondial de la sa catégorie est courtisé par de nombreux grands clubs européens, à l’exemple de Manchester United.
@Cheikh Mabele