Auteur de trois buts après huit journées de championnat avec Montpellier, Andy Delort est, à l’image de son équipe, en panne d’inspiration et d’efficacité depuis la fin de a trêve internationale. Mais, joueur au mental d’acier, il refuse d’écouter ceux qui croient qu’il est à la rue. L’international algérien estime qu’à Montpellier le malaise et la baisse de régime sont collectifs : « Je sais que je dois en faire encore plus, a-t-il confié en conférence de presse d’avant de faire le voyage dans le Forez pour affronter Saint-Eienne, Il y a urgence « .
Avant de rappeler à son auditoire des faits récents et objectifs : » J’ai tout de même été décisif dès que je suis revenu. On m’a jugé sur les deux ultimes matches. Avant Monaco, je me suis fait un peu mal à l’entraînement, d’où ma sortie à la mi-temps. Ensuite, certains ont estimé que je n’avais pas été bon face à Reims. Si on connaît un peu le foot, comment peut-on juger un attaquant de pointe dans une équipe réduite à neuf? J’ai lu aussi que je n’étais pas en forme sur le plan physique ou que j’avais grossi. Si tu veux (s’adressant à un journaliste ), j’enlève le tee-shirt et je vais te montrer » Puis, le champion d’Afrique de promettre, sans animosité excessive, une rapide réaction sur le terrain : « Je ferai fermer les bouches à certaines personnes comme je l’ai toujours fait. Cela mettrait un coup de bâton derrière la nuque à certains, pour ma part, je sais répondre et me battre. Cela me donne encore plus la rage. » Il a eu raison en grande partie. Dimanche après-mdi, Montpelier, dont il a été promu capitaine en l’absence du défenseur brésilien Hilton, a réussi un joli coup en dominant Saint-Etienne (1-0) sur sa pelouse. Même si le Fennec n’a pas marqué.
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