Marouane Fellaini dont l’avenir à Manchester United est en pointillé en raison de la fin de son contrat programmé pour le 30 juin 2018 ne s’exprime pas beaucoup dans les médias. C’est souvent les autres qui parlent de lui. Interrogé il y a quelques jours par le magazine belge Humo, il est revenu sur l’image que certains acteurs et/ou observateurs du football veulent lui coller. En l’occurence celle d’un bad boy sur les terrains : » Non, je suis un bon gars, a-t-il confié, si je peux aider quelqu’un, je le fais. On m’a collé cette étiquette de joueur agressif. De sale joueur. De tueur. Mais non. je suis un fanatique. C’est l’équipe qui le veut le plus qui gagne et ça, c’est mon tempérament ».
Et puis, il rappelle à son interlocuteur qu’il est parfois la victime de sérieux attentats qui auraient pu mettre en danger sa carrière: « C’est comme ça dans le football. Et ça aurait pu être pire: deux semaines avant la Bosnie, j’ai été victime d’une agression d la part de Shane Long, le capitaine deSouthampton. Tu n’as pas vu ça? (il montre les images sur son iPhone). Vous voyez quelle chance folle j’ai eu? Il aurait pu me casser la jambe! Sans cette bande autour de ma cheville, elle était certainement cassée et j’aurais été sur le flanc pendant six mois ». Un témoignage qui va dans le sens des tous les entraîneurs qui l’on dirigé, y compris Jose Mourinho. Tous sont unanimes pour louer l’esprit de combat dont fait preuve le Belgo-Marocain. Un esprit de combat jamais malsain.
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