Comme tous ses coéquipiers, Nabil Dirar est sincèrement meurtri par l’élimination précoce du Mondial après deux défaites contre l’Iran (0-1) et le Portugal (0-1). Le défenseur latéral de Fenerbahçe avoue que c’est le premier échec qui a tout conditionné. A l’évidence, les Chérifiens avaient de telles certitudes face aux hommes de Carlos Queiroz qu’ils sont tombés de haut au coup de sifflet final : « C’est vrai, on a mal commencé contre l’Iran, peut-être qu’on ne les a pas assez respectés, a-t-il reconnu dans les colonnes du quotidien Le Matin, on pensait vraiment qu’on allait gagner contre l’Iran. On ne peut pas revenir en arrière. On a fait des erreurs sur le premier match et au final elles nous ont coûté cher ».
Du coup, jouer la qualification sur un deuxième rendez-vous avec le champion d’Europe en titre, n’était pas vraiment ce qui était programmé. Selon le natif de Casablanca , l’expérience et le sens de l’efficacité des Lusitaniens a fait la différence : « C’était vraiment dur (ndlr contre le Portugal) . On est déçu. Le football, c’est cruel. Je ne vais pas dire qu’on a fait un match parfait, parce qu’on a perdu. Quand vous jouez contre de grands joueurs, il ne leur faut pas cent occasions pour marquer un but. Ils n’ont même pas eu une seule occasion et ils ont marqué. La vie continue ». Mais si l’élimination est actée, cela ne signifie pas que les Lions de l’Atlas vont terminer en roue libre. Ils ont bine l’intention de rester co centrés, frapper un grand coup lord du match contre l’Espagne qui, elle, doit encore valider son billet pour les huitièmes : » On va le jouer pour le gagner et revenir au Maroc la tête haute ».
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