Samir Nasri n’a jamais officialisé sa retraite sportive au lendemain de son passage discret sous les couleurs des Belges d’Anderlecht, pourtant il a bel et bien décidé de dire stop à la haute compétition. Depuis la fin du mois d’août, il a même rejoint le contingent de consultants de haut vol de la chaîne française cryptée Canal + . Mais le natif de Marseile a in fine rompu le silence pour évoquer ce sujet et tant d’autres dans un entretien accordé à un habdomadaire parisien.
Entre autres sujets intéressants, il a raconté comment il a ét impressionné par la façon de travailler de Pep Guardiola qu’il a connu alors qu’il évoluait sous sa direction à Manchester City: » Il m’a choqué, a narré l’ancien joueur formé à l’OM dans les colonnes du Journal du Dimanche, tactiquement, c’est un génie; j’ai travaillé avec de très grands coachds, mais lui a un truc en plus. Ça va jusqu’à l’obsession. Il connaît tout, il sait tout. Il voit des espaces et arrive à te les montrer. À Arsenal, on nous appelait le Barça d’Angleterre. Mais quand on jouait contre le vrai Barça, on n’y arrivait pas. Impossible de les presser. Je ne comprenais pas. (…) Et puis j’ai bossé un peu avec Pep et j’ai compris. Avec son organisation, tu sais où sont tes coéquipiers à chaque instant, au centimètre près. Et si tu n’es pas à l’endroit requis, il te passe un vrai savon. Il s’en fout de ton nom, de ton statut, de ton salaire : si tu n’entres pas dans son collectif, tu vas t’asseoir sur le banc ».
Le FrancO-Algérien, a aussi confirmé qu’il avait bien été approché par Leonardo le directeur sportf du Paris SG, pour rejoindre le club francilien lorsque le Qatar avait racheté le club aux Américains du Fonds de pensions Colony Capital. Une sorrte de trangression des codes sachant les origines provencales et la fidélité inconditionnelle de Nasri à l’Olympique de Marseille: « Si cela aurait été possible de signer au PSG en 2011 en tant que Marseillais ? L’amour du maillot est, certes, un peu galvaudé aujourd’hui, mais je suis né, j’ai été formé et j’ai joué à Marseille. Ça aurait été délicat. Mais j’ai apprécié la démarche, car c’était au tout début du projet. Leonardo m’a aussi voulu à l’Inter et à Milan. Il a toujours été franc et droit avec moi, comme Nasser (Al-Khelaifi). Dans le football actuel, c’est très rare la loyauté. Avec Leonardo on s’est finalement retrouvé quand il est devenu entraîneur d’Antalyaspor, j’aurais aimé bosser un peu plus longtemps avec lui ». Ironie du destin et hasard u calendrier, l’ancien international français est appelé à commenter mardi soir sur Canal + la prestation du Paris SG du dirigeant Lenoardo face à celle du Manchester City de l’entraîneur Pep Guardiola.
Cheikh Mabele