Après deux saisons rendues compliquées par les blessures et certains atermoiements, je t’aime moi non plus, des envies d’ailleurs, surtout de Barcelone, Neymar semble, à l’heure ou il est en train de boucler sa troisième année, être bien mieux dans sa peau et heureux de porter les couleurs Rouge et Bleu. Il l’a montré avec un sourire largement affiché en toutes circonstances. Même le confinement qui aura duré quatre mois ne l’a pas rendu sombre.
Mais c’est encore mieux pour lui de dire son bonheur. Et depuis quelques semaines, le champion olympique 2016 le dit. Le brésilien multiplie les gestes et les mots d’affection, à défaut d’amour, pour Paris sur les réseaux sociaux : » Chaque match (de LDC) est une finale, c’est comme ça qu’on le voit, a-t-il affirmé, nous entrons sur le terrain pour gagner. L’équipe est confiante et unie. C’est sûr que cette confiance et cette union de l’équipe rejaillissent sur mon rendement, donc je suis encore plus satisfait. C’est un tout : le rendement de chacun et une équipe forte qui va nous permettre de remporter des titres ».
Esprit de famille sur le bords de Seine
Il vient de le faire à nouveau sur son site officiel à quelques jours du quart de finale de la Ligue des champions face aux Italiens de l’Atalanta Bergame : » Ces trois années ont été riches en expériences. J’ai vécu des moments de joie et d’autres plus compliqués, surtout quand je n’étais pas capable de jouer à cause des blessures. Grâce à l’aide de mes coéquipiers, j’ai pu dépasser tout ça et me concentrer sur ce qui compte vraiment pour tout le monde, à savoir des performances sur le terrain qui rapportent des titres. Nos supporters et tout le club peuvent le voir dans nos prestations livrées à chaque match. Je pense que je vis mes meilleurs moments à Paris. Nous formons une famille qui partage le même grand objectif qui se trouve devant nous. Nous voulons marquer cette saison avec la Ligue des Champions. Nous nous battrons pour ça, parce qu’on a jamais été aussi proche de la remporter ».
Maintenant, en dehors de l’avenir immédiat et cette perpective formidable d’offrir à Paris son premier trophée de champion d’Europe – le deuxième seulement pour la France après le succès de Marseille en 1993 – les fans seront sans doute encore plus enthousiastes si le Brésilien acceptait de prolonger son bail du côté de la Porte d’Auteuil et, pourquoi pas, envisager, comme le fait un Messi à Barcelone, de finir a carrière dans la plus belle ville du monde. Les fans franciliens ont le droit de rêver.
@Cheikh Mabele