Très critiqué depuis son arrivée sur la Canebière par les médias et les différents consultants qui suivent le championnat de France, le défenseur Neerlando-tunisien Karim Rekik n’est pas du genre à se cacher. Il assume ses erreurs mais garde une grosse confiance pour la suite « J’ai fait de bons matches et de mauvais matches mais je suis jeune. Je sais quand je joue mal », a-til confié en conférence de presse avant le match de dimanche contre le Gazelec Ajaccio.” Les gens parlent beaucoup, mais je n’ai pas besoin des critiques pour savoir si j’ai fait un bon ou un mauvais match. Je le sais, je suis conscient de mes prestations, il faut l’admettre. C’est la vie d’un joueur de football”. Cependant ses débuts compliqués ne le découragent pas : “ «Je me réveille toujours avec le sourire, a-t-il ajouté, je suis joyeux d’être en vie. Je joue dans un grand club, les gens parlent beaucoup après les matches. Après une mauvais prestation, si vous restez coincés, vous n’irez pas bien loin.. Il faut garder confiance en soi et continuer de travailler pour progresser”. Peut-être que le natif de La Haye (Pays-Bas) a tout simplement besoin d’avoir le temps de s’installer dans un environnement marseillais fait de passion, d’exigence, mais aussi de beaucoup d’impatience.
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