Depuis que Gianni Infantino le président de la FIFA a mis sur la table la proposition d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans au lieu du rythme quadriennal en vigueur dès la création de l’épreuve en 1930, les commentaires se multiplient. Avec, il est vrai, plus d’avis défavorables que de soutiens.
Parmi ces derniers, on citera celui d‘Ali Al Habsi, le gardien de but omanais, 39 ans, à la retraite depuis janvier 2020, qui a fait l’essentiel de sa carrière en Angleterre. Le natif de Mascate est pour ce changement a condition d’apporter d’autres aménagements au calendrier. Comme, entre autres pistes, réduire sinon supprimer les matches amicaux : » Aujourd’hui, on joue en Europe, on rentre dans son pays et on repart aussitôt disputer un amical à l’autre bout du monde, a confié le joueur aux 135 sélections sous les couleurs des « Red Wariors » dans les colonnes de Fifa.com, il me semble donc important de créer un mécanisme de gestion des matches officiels, plutôt que de privilégier les amicaux internationaux. Quand on joue en sélection, les rencontres ont une saveur et une atmosphère particulières. Affronter de grandes formations comme le Japon, la République de Corée ou l’Iran dans les qualifications mondialistes expose au risque d’une élimination prématurée. Il faut ensuite attendre de nombreuses années avant de pouvoir retenter sa chance. L’option de deux ans accélérerait les délais de préparation et favoriserait la progression des pays qui n’ont pas encore eu la possibilité de participer à la Coupe du Monde ».
Il faut rappeler que le Sultanat d’Oman n’a jamais disputé une phase finale de Coupe du monde. La formation dirigée par est néanmoins en train de réaliser sa meilleure performance en 2021 en disputant le troisième et dernier des qualification pour le Mondial 2022 dans lequel elle vient de gifler le Japon (1-0) sur sa pelouse d’Osaka.
@Cheikh Mabele