Sélectionneur de l’équipe nationale de Palestine, Noureddine Ould Ali a toujours fait de la formation notamment cette des entraîneurs et membres du staff technique, le crédo de l’excellence. Une bonne résolution — qui semble, selon lui s’être perdue en Algérie.
L’ancien entraîneur -adjoint de l‘USM Alger explique comment il remet de façon permanente la min à l’ouvrage pour améliorer son savoir-faire : » Je suis un éternel étudiant. a confié le natif de Bab El Oued dans les colonnes du site www.dzworld.com, ai aussi fait de la préparation physique et mentale. En tant qu’entraineur, j’essaie d’associer toute cette science afin de gagner du temps. C’est un facteur qui est très important. On en manque toujours.On est sous pression constamment.J’essaie de simplifier au maximum ma préparation. Notre rôle, c’est d’être prêt tactiquement et mentalement. C’est la raison pour laquelle je m’intéresse à tous ces modèles de préparation. Cela ne me dérange pas d’assister aussi à un match de basket ou de handball pour en tirer quelque chose. »
Ould Ali a la nostalgie de l’époque – les années 80 – où l »excellence était le résultat d »un volonté politique en Algérie : » Les gens voulaient qu’il y ait du sport de haut niveau en Algérie.Ils ont mis en place les infrastructures.Ils ont travaillé sur le matériel et ont investi sur l’homme. Ma première expérience au pays a eu lieu en 1995 avec les jeunes de l’US Chaouia. Depuis ça se dégrade. A l’époque, on s’appuyait sur nos formateurs. Par la suite, il n’y a plus eu de politiques de formation. Aujourd’hui, on ne sort pas d’entraineurs.On donne des diplômes de complaisance à d’anciens joueurs.Un ministre arrive et donne un peu. C’est du social ». Une analyse sans concession de la part d »un homme issu du terroir qui estime tout de même que cette descente aux enfers de la formation algérienne ,’est pas inéluctable.
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