Il a beau être le sélectionneur en chef de l’équipe nationale de Palestine avec toute la responsabilité que cela exige, Nordine Ouldali garde un oeil constamment vigilant et intéressé sur l’actualité du football algérien. Dans un bel entretien accordé au quotidien algérois Compétition, il a aborde de multiples sujets et a évoqué la possibilité et l’envie qu’il a, un jour prochain, peut-être pas si éloigné que ça, de prendre du service au pays.
À la tête d’un club voire d’une sélection nationale. Mais il n’a pas manqué aussi de faire un état es lieux sévère et rappeler notamment la condition faite aux entraîneurs au pays des champions d’Afrique en titre. Loin d’être très enviable selon lui: « Les temps sont durs pour les entraîneurs en Algérie. Aujourd’hui, et ce n’est pas normal, on voit plus le président parler est e mettre en avant que l’entraîneur ou les joueurs. Et ça, à mon sens, va à l’encontre de la logique. C’est même un des problèmes majeurs de notre football ».
En fait, le natif d’Alger aimerait tant voir les mentalités évoluer et le football algérien de clubs s’inspirer de ce qui se fait ailleurs : « Le football est en mutation dans le monde, mais pas chez nous! Le football évolue chaque jour un peu plus dans certains pays plus qua dans d’autres , mais en Algérie on a l’impression que le temps s’est arrêté au milieu des années 90. En 2020, ce sont toujours les mêmes méthodes d’entraînement, la même mentalité, les mêmes pouvoirs et les mêmes réflexions. Je suis sur les terrains depuis 1995, de l’USC au CS Constantine en passant par le MC Alger et l’USMA, rien ou presque n’a changé. Ce sont toujours les mêmes problèmes. À l’exception du Paradou AC qui est lcun spécial, privé, avec zéro pression, tous les autres clubs, du plus gros budget au plus petit, ont carrément les mêmes carences. »
Une chose est sûre, avec sa formation très étoffée – il a le diplôme UEFA Pro, des compétences certifiées de préparateur physique et mental – et surtout une expérience professionnelle et humaine avec la Palestine, dans des conditions de travail extrêmes, Nordine Oudali, fait indéniablement partie, à l’instar de Djamel Belmadi, de ces compétences dont le football algérien a besoin ppur accélérer sa mutation.
@Cheikh Mabele