Régulièrement cité en exemple dans le domaine de la formation en Algérie, pays dans lequel Christian Gourcuff regrettait qu’elle soit réduite à une portion congrue malgré l’abondance de jeunes talents, le Paradou AC continue de récolter les fruits de ses investissements sur le long terme. Après avoir placé le jeune défenseur central de 21 ans Ramy Bensebaini, une première fois à Lierse puis cette saison à Montpellier, le club des hauteurs d’Alger est devenu le plus grand pourvoyeur de la sélection nationale des U20. Ainsi lors du dernier match comptant pour les éliminatoires de la CAN U20, victoire le 3 avril sur la Mauritanie (2-1), six joueurs ont contribué au succès des Algériens. Une ressource dans laquelle Mohamed Mekhazni, le coach national, ne se prive d’ailleurs pas de puiser allègrement.« Si j’ai misé sur autant de joueurs du PAC, c’est parce qu’ils sont tout simplement les meilleurs,a déclaré l’ancien responsable des jeunes au MCA à l’issue de la rencontre. Tout le monde connaît à présent la qualité du travail réalisé par l’Académie de ce club. » Et de poursuivre sur ce qui différencie les académiciens du reste de leurs camarades dans cette génération de footballeurs : « Le volume de travail auquel sont soumis les jeunes du PAC est de loin supérieur à celui des autres équipes, aussi bien sur le plan technique que tactique ». Créée en 2007 par les frères Zetchi, l’Académie du Paradou a toujours eu pour vocation de former des jeunes pour les sélections nationales qui seront amenées à représenter le pays. Le pari semble d’ores et déjà réussi car outre les U20, l’institution algéroise fournit six éléments aux U17, deux aux U20 et un pour l’équipe A. Espérons que les autres présidents de club en prendront de la graine…
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