Arrivé au mercato d’hiver au Paris FC en provenance d’Angers où il n’avait pas disputé une seule minute de jeu, Paris FC: Bilel Mohsni a du coeur. Toutefois, le natif de la capitale française ne regrette pas son choix mais seulement les conséquences sociales d’une descente en National. Aujourd’hui quasiment actée après la défaite lundi soir face à Dijon (0-3): “ Je serai satisfait si on se maintient, concédait-il dans les colonnes du journal Le Parisien, mais je ne regrette pas d’être venu au PFC. J’ai retrouvé beaucoup de mecs issus des quartiers comme moi, personne n’a oublié d’où il venait. On a bien conscience que sauver le club constitue une grosse responsabilité à tous les niveaux. On sait que si on descend, des gens risquent de perdre leur travail à cause de nous. Et malheureusement, ce sont les petits salaires qui vont trinquer…” Il est vrai qu’une fois en National, le Paris FC sera obligé de réduire drastiquement la voilure économique et qui certains joueurs pourront toujours rebondir ailleurs, ce ne sera pas le cas pour les autres salariés. Mohsen, au parcours atypique et cabossé, ne pouvait pas avoir un autre discours que celui de la solidarité.
@2022mag.com