Sonné après l’effondrement face au Barça, à l’image de ses joueurs et de son entraîneur, le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi a paru très agacé en conférence de presse sans pour autant faire dans la dramatisation. Il a préféré prôner le calme: «Même s’il y a deux penalties pour nous (non sifflés), on ne cherche pas d’excuses, a-t-il confié, on n’a pas joué en première mi-temps. Après avoir gagné 4-0 à l’aller, perdre 6-1 au retour, c’est très difficile à accepter, mais on n’a pas le choix. Après notre victoire de l’aller, l’objectif d’aller en quarts de finale était légitime, mais on sait que dans le foot, ça ne veut rien dire. On a essayé de faire le maximum. On n’a pas réussi à se qualifier mais on va continuer. Prendre trois buts en sept minutes, alors qu’on était menés 3-1 à la 88e minute, c’est très dur. Je n’ai pas encore parlé aux joueurs, ce n’est pas le moment. Tout le monde est énervé, c’est normal. On va se calmer.» Une réaction digne, mais qui ne le dispensera pas d’une réflexion sérieuse sur les raisons de cette déroute plus mentale que physique de son groupe dans un match où il partait avec un avantage que tout le monde considérait comme insurmontable pour l’adversaire.
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