La récente sortie médiatique, un brin musclée et inopinée, de Nasser El Khelaïfi dans le Parisien, annonçant de profonds bouleversements au Paris Saint-Germain dans les semaines à venir, pourrait aussi concerner, à terme, le président du champion de France sortant. Ainsi selon le site qatarinfos.net, le pouvoir princier de Doha a très peu apprécié que le club de la Capitale, doté d’un conséquent budget de 500 millions d’euros, se fasse éliminer par le Manchester City, du voisin des Emirats Arabes Unis, alors que l’objectif de la demi-finale était largement dans les cordes des camarades de Zlatan Ibrahimovic . Dans une région où la rivalité entre riches est monnaie courante, cette humiliation serait tellement mal passée auprès du palais qu’en haut lieu on songerait à nommer le frère de l’Emir, Sheikh Joaan Bin Hamad Bin Khalifa Al-Thani, en remplacement de Nasser El Khelaïfi. Cette hypothèse d’un renouvellement de cycle pourrait valider la prise de parole énergique du dirigeant qatari qui avait pourtant relativisé l’élimination parisienne -le soir même du quart contre City- et soutenu son entraineur avant les victoire en coupes de la Ligue et de France. L’officialisation de l’entrée en jeûne du monde musulman devrait surseoir toute prise de décision pendant un mois. Mais au delà du 5 juillet.