Jean-Michel Aulas n’est pas décidé à “lâcher les baskets” au Paris SG. Quitte à ce que cela ressemble de plus en plus à du harcèlement. Le président de l’Olympique Lyonnais en a remis une couche sur l’hyper puissance financière du club parisien qui tuerait la concurrence: « Avec le Qatar, c’est une aide d’État de 200 millions d’euros par an pour le PSG !, a-t-il pesté dans les colonnes du quotidien L’Est Républicain à 72 heures du déplacement de son équipe en Lorraine pour affronter Nancy dans le cadre de la première journée de Ligue 1, c’est ce qui conduit à des transferts insensés et à une complète dérégulation du championnat. Quand l’argent n’est jamais un problème, c’est la porte ouverte à tous les excès. Vous pouvez prolonger votre entraîneur pour le virer trois mois plus tard en lui versant 22 millions d’euros. En comptant les à-côtés pour le staff et les charges sociales, c’est une opération à plus de 50 millions d’euros sûrement. C’est bien plus que le budget annuel d’un club comme l’ASNL par exemple ! ». Que faire, alors ? Le boss des Gones persiste à dire qu’il a du soutien dans le monde du football professionnel français alors qu’un article donnant la parole aux différents présidents de la Ligue 1 paru dans le Parisien il y a quelques jours l’avait désavoué. Mais il se dit prêt à poursuivre son combat quitte à en faire un dossier politique en témoigne une dernière anecdote : « Oui, je vois bien que les choses commencent à aller dans le bon sens. Par exemple, je viens de recevoir un tweet d’un député européen qui va se pencher sur l’aide d’État dont bénéficie le PSG ». interrogé à propos de cet acharnement après le Trophée des Champions que son équipe avait remporté haut la main, le patron du Paris SG, Nasser El Khelaifi, avait répondu au micro de BeiNSport, avec un sourire crispé, que la vérité est sur le terrain.
@ Cheikh Mabele