Alors que le Paris SG s’apprête à affronter dimanche soir le champion sortant l’AS Monaco sur le Rocher, à 2022mag, il nous a semblé judicieux d’évoquer le beau livre consacré à l’histoire du club francilien et publié aux éditions Solar. Un régal pour la grande famille des Rouge et Bleu.
Mieux connaitre l’historique de son club de coeur tout en s’amusant, c’est l’objectif que se sont fixées les éditions Solar en publiant « Les 100 histoires extraordinaires du PSG« . Imaginé par Michel Kollar, historien-supporter du club de la capitale, le livre nous propose de revisiter le passé de Paris à travers des anecdotes parfois incongrues, drôles ou instructives. Ainsi apprend on que les bandes verticales du maillot parisien, époque Daniel Hechter, ont été dessinées par le couturier après que celui-ci a vu passer une Ford Mustang.
Au rayon gags, Mustapha Dahleb se souviendra longtemps de ce match à Gerland, en 1977, durant lequel l’Algérien est resté enfermé dans les vestiaires alors que le coup d’envoi avait été donné par le directeur du jeu. Dans un registre un peu moins joyeux, Jean-Claude Bras et ses coéquipiers n’oublieront pas de si tôt cette rencontre à Nancy, en 1971, pendant laquelle ils durent affronter un public tellement hostile qu’ils n’eurent comme unique solution que de prendre la fuite allongés dans des camions de pompiers. On se délectera aussi des facéties d’un Michel Bibard qui savait tellement bien imiter le sifflet de l’arbitre qu’il réussit à annihiler une action de Jean Pierre Papin qui se dirigeait tout droit vers le but parisien.
On découvrira aussi que Neymar est le trente et unième brésilien a revêtir la tunique Bleu et Rouge. Le natif de Mogi Das Cruces prolonge cette lignée sud-américaine en consolidant le Brésil comme premier pourvoyeur de talents devant l’Argentine (15) et le Portugal (11). La force de cette ouvrage est de divertir et d’instruire à la fois.D’offrir le moyen d’appréhender la construction d’un club à travers ses hommes et leurs péripéties. A l’approche de Noël nul doute que dans les chaumières parisiennes, les rires se mêleront à l’étonnement.
Nasser Mabrouk