Le moins que l’on puisse dire, caste que le nouveau sélectionneur de l‘Egypte, Javier Aguirre, a fait des débuts en fanfare même s’il faut bien sûr relativiser la performance en raison de la modestie de l’adversité. Mais les trois succès face au Niger (6-0) et le Swaziland (4-1, 2-0) dans les éliminatoires de la CAN 2019 semblent entre une belle base de travail. Une chose est sure, les nouveaux Pharaons seront offensifs.. En dépit des douze buts inscrit, le technicien argentin en veut toujours plus: « Nous avons produit une bonne performance contre eSwatini, « mais nous avons gâché de nombreuses occasions de marquer des buts pendant le match. Marquer 12 buts en trois matches et en ne concédant qu’un seul est un signe très important ».
Autre cheval de bataille su successeur d’Hector Cuper: éviter absolument la Salah dépendance. Aguirre insiste en effet dans toutes ses sorties médiatiques sur le fait qu’il dispose d’ un groupe talentueux capable de relever le défi en l’absence de la star de Liverpool : « Salah est un joueur très important et nous avons sûrement besoin de lui, mais je suis l’entraîneur de l’équipe nationale égyptienne, qui compte de nombreux bons éléments capables de compenser l’absence de n’importe quel joueur. Peu importe qui joue ou qui va rater le match, notre objectif est de préparer tous les joueurs à être prêts pour tous les matches ». Cela a le mérite d’être dit. Il reste à savoir comment le meilleur footballeur de la Premier League en 2018 va assimiler cette idée qui fait son chemin.
@2022mag.com