Nommé à la tête de l’équipe nationale d‘Egypte il y a deux semaines en remplacement de Hossam El-Badry au lendemain d’un match nul insatisfaisant contre le Gabon (1-1) lors de la deuxième journée des éliminatoires du Mondial 2022, le Portugais Carlos Queiroz sait à quoi s’en tenir. Il a avant toute chose pour objectif d’ouvrir la porte de Doha aux Pharaons. La fédération égyptienne (EFA) veut absolument marquer le coup en qualifiant son équipe à son deuxième mondial consécutif.
Lors de sa présentation solennelle devant les médias en fin de semaine, l’ancien sélectionneur du Portugal, de l‘Iran, de la Colombie et ancien coach du Real Madrid a commencé par dire sa fierté d’avoir la confiance dun grand pays de football qui a remporté sept coupes d’Afrique des nations (CAN) et participé à trois éditions de la Coupe du monde avant de faire comprendre à ses dirigeants qu’il avait bien identifié la mission qui vient de lui être confiée : » Permettez-moi de me considérer comme un Égyptien, et je ferai de mon mieux avec vous pour atteindre la Coupe du monde. C’est un objectif difficile et nous chercherons à le concrétiser. Il n’y a pas de temps pour beaucoup de discussions, mais c’est le moment de se mettre au travaille et de prendre les décisions appropriées afin de commencer le voyage, avec l’aide de Dieu et l’assistance de mes collègues et de la fédération ».
Le natif de Nampula au Mozambique sait aussi que sa première liste de joueurs sera particueliètement scrutée car elle dessinera déjà sa ligne de conduite à court terme. Sera-t-il prudent en puisant dans le même réservoir que ses prédécesseurs en jouant la carte de la sécurité et de la prudence ou bien osera-t-il un renouvellement et un rajeunissement élargi des compétences en puisa dans les effectisf d’un championnat national au niveau assez relevé. Une chose est sûre, il veut des joueurs engagés à cent pour cent dans le projet national: » Ceux qui portent le maillot de l’équipe nationale égyptienne doivent savoir qu’ils ne portent pas seulement un maillot, mais portent les rêves d’un peuple qui veut les réaliser. À mon avis, lorsque vous portez le maillot de l’équipe nationale, vous devait jouer avec fierté, confiance et plaisir pour rendre les fans heureux ».
Queiroz tient à prévenir son furur groupe de tout excès de supériorité en lui demandant en quelque sorte d’oublier un peu le riche palmarès de la marque Egypte et d’affronter tous les adversaires avec un engagement fort mais aussi en leur témoignant du respect. Avec ces mots, il a clairement pensé au prochain double affrontement avec le voisin libyen prévu les 6 et 10 octobre pour le compte des 3èmes et 4èmes journées de la phase de groupes des éliminatoires de la CM2022: » S’il y a une différence entre nous et la Libye ? Je pense que nous devons le prouver sur le terrain. C’est la dernière fois que nous parlerons de la peur que nous serions censés provoquer chez les autres équipes. Nous les respecterons toutes et nous jouerons de la même manière contre elles et avec un objectif qui est la victoire ».
Pour que l’aventure du Portugais ait des chances de durer , il faudra que ses joueurs assurent leur billet pour le troisième et dernier tour des éliminatoires du Mondial à la fin novembre et réalisent dans la foulée une grande CAN au Cameroun en janvier et février 2022 . Après le désastre de 2019, ce serait la moindre des exigences.
@Cheikh Mabele