Il ne fait aucun doute que le sélectionneur Hector Cuper a trouvé sa place à la tête des Pharaons depuis qu’il est arrivé en janvier 2015. Deux ans plus tard, les performances de l’équipe plaide pour lui. Et il semble avoir gagné l’estime de beaucoup de monde, a commencer par les dirigeant qui l’ont recruté. Hazem El Hawary, membre du comité exécutif de la Fédération égyptienne de football (EFA) et chef de la délégation des Pharaons à la CAN 2017 en dresse un tableau flatteur: « J’ai vu défiler de belles générations de footballeurs ces deux dernières décennies, a affirme le dirigeant à l’agence France Presse, et ceux d’aujourd’hui ne sont pas les plus talentueux, mais Cuper peut les emmener plus haut.Il leur enseigne l’organisation du jeu. Il a un système qui ne change pas et auquel les joueurs se sont habitués. Voilà en quoi, l’équipe s’est améliorée. Toute le monde reconnait maintenant que l’Egypte un système de jeu. Si les résultats sont bons, ce n’est pas le fruit du hasard ».
Pour El Hawary, les choses ont vraiment changé: « Bien sûr, nous aimons le style brésilien avec du talent et beaucoup de buts, mais avec Cuper c’est différent. Il préfère un jeu réaliste, efficace qui fait gagner. Et les gens sont heureux avec ça ». En plus des bons résultats de la sélection (14 victoires et 3 défaites en 20 matches), Cuper est apprécié en tant que personne. Très proche des joueurs avec lesquels il échange beaucoup, l’Argentin s’est fondu dans la société égyptienne au point d’être capable aujourd’hui de s’exprimer un peu en arabe. En outre, il n’a semble-t-il jamais été désarçonné par la situation sociale et politique cahotique que vit le pays depuis l’avènement du printemps arabe.
@2022mag.com