La renaissance du football égyptien a pris forme ces dix-huit dernier mois avec les résultats que l’on connait: une place déjà assurée en demi-finale de la CAN 2017, après le succès face au Maroc (1-0), et une place de leader du groupe E des éliminatoires du mondial 2018 devant le Ghana, le Congo et l’Ouganda. Les choses se sont accélérées après les trois premières années qui ont suivi le printemps arabe. C’est l’analyse faite par le chef de la délégation égyptienne au Gabon au micro de la BBC Sport: » Au cours des 18 derniers mois, nous avons passé une étape, a confié Hazem Al Hawary, nous avons entre autres disputé de nombreux matches amicaux face à de grosses sélections. Ce qui nous a permis de rattraper le retard accumulé depuis 2010″. Une progression qui s’explique, aussi selon le membre de la Fédération égyptienne de football (EFA) par le soutien inconditionnel des autorités politiques locales et par le recrutement judicieux de l’Argentin Hector Cuper à la tête des Pharaons.
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