Au lendemain du voyage à Dakar qui avait enteriné l’élimination de l‘Egypte du Mondial 2022 par le Sénégal à l’issue d’une intense séance de tirs au but, le sélectionneur des Pharaons, Carlos Queiroz, avait posté un message sur son compte Twitter qui résonnait comme un adieu. Il faut rappeler que son deal officiel avec la Fédération égyptienne de football (EFA) précisait que son contrat courait jusqu’au Mondial 2022. L’émimination consommée, son départ devenait automatique.
Sauf que ce weekend au Caire la réflexion est passée à un autre stade et le Portugais n’est peut-être pas tout à fait parti. Car en Egypte, il n’avait pas que des détracteurs et certains avaient salué l’excellent travail qu’il avait effectué en quelques mois et le fait d’avoir réussi à mener la bande à Mohamed Salah en finale de la CAN 2021 et à la double manche du barrage d’accès au Mondial.
Du coup, le Comité fédéral qui s’est réuni ce dimanche a publié un communiqué qui laisse une porte ouverte à une poursuite du travail pour l’ancien sélectionneur du Portugal, de l’Iran et de la Colombie. « Le conseil d’administration de l’Association égyptienne de football… a tenu une réunion avec l’entraîneur Carlos Queiroz, au cours de laquelle il a présenté un rapport détaillé sur le voyage au Sénégal, les événements qui ont accompagné le match et son rapport technique. Le conseil d’administration a convenu lors de la réunion de laisser Queiroz se reposer afin qu’il puisse rentrer chez lui jusqu’à ce qu’une décision soit prise concernant l’appel soumis par l’EFA à la FIFA et à la CAF concernant la demance de rejouer le match de l’Égypte contre le Sénégal en raison des événements malheureux du match retour ».
Toutefois, la lecture du communiqué de cette réunion tenus sous la présidence de Gamal Allam ne dit pas si un maintien du natif de Nampula (Mozambique) à la tête des sextuple champion d’Afrique dépendra de la réponse que donnera la FIFA à la demande égyptienne de rejouer le match contre le Sénégal. Une requête, il faut le dire, aux chances d’aboutir quasi nulles. À suivre.
@Cheikh Mabele