A l’instar de son homologue de l’équipe d’Algérie, le sélectionneur de l‘Egypte, Hector Cuper, est sous le feu violent de la critique des médias et des fans locaux. Non pas pour ses performances, l’Egypte a été finaliste de la CAN 2017 et est encore en course pour le Mondial 2018, mais pour la qualité médiocre du jeu pratiqué par son équipe. Malgré cela, la Fédération égyptienne de football (EFA) vient de le conforter fermement à son poste : « Nous n’avons pas l’intention de le renvoyer, a tranché le président Hani Abou Rida dans une émission de la télévision nationale, lorsque nous avons nommé Cuper, nous avons convenu que son but serait de nous qualifier pour la Coupe du monde, et jusqu’à présent, nous sommes les leaders de notre groupe. »
Et d’ajouter, histoire de montrer que l’EFA est plus que jamais à l’écoute de tout ce qui touche la sélection : » Je demande aux critiques d’être patients. J’ai été déçu après notre défaite en Ouganda lors du premier match. Les joueurs n’ont pas bien joué. Je leur ai parlé après la défaite et leur ai demandé de se concentrer et j’étais confiant que nous pouvions obtenir un résultat positif à Alexandrie. » Il est vrai que la bande à Mohamed Salah n’a jamais été aussi près d’un objectif derrière lequel l’Egypte court depuis 1990. Et si Cuper réussit le pari d’envoyer les Pharaons en Russie, il aura la reconnaissance éternelle du pays du Nil.Et tout le monde oubliera le football étriqué pratiquée par les Pharaons depuis la prise de pouvoir du technicien argentin.
@Cheikh Mabele