Face à l’agitation de ses opposants médiatiques et populaires, le sélectionneur des Pharaons, Hector Cuper, ne se dégonfle pas. Il affirme ne pas craindre d’être viré et demande à être jugé au moment du bilan. Il dit être prêt à assumer le succès comme l’échec et donne donc rendez-vous à ces détracteurs après lavant dernier match des éliminatoires du Mondial 2018 qui opposera ses protégés au Congo: « Je n’ai aucun problème si les responsables de la la Fédération ne sont pas satisfaits ou se sentent mal à l’aise par rapport à ma façon de diriger l’équipe. Ce sont eux qui m’on fait venir et je sens toujours leur soutien. Mais s’ils veulent que je parte, ils me le diront je pense. »
Le technicien argentin tient a rappeler que l’essentiel est ailleurs: « Il n’y a pas de matches faciles dans le football, mais j’ai un groupe de joueurs formidables qui ont la bonne attitude. Le plus important est la confiance mutuelle entre nous. Et perdre cette confiance mutuelle serait le début de la fin. Je respecte toutes les opinions, mais il n’y a pas besoin de détruire tout ce que nous avons accompli uniquement parce que nous nous avons perdu un match. Notre objectif principal est d’aller en Coupe du monde. C’est la seule chose qui occupe nos pensées. Soyez patient avant de critiquer l’équipe(…)Si nous remportons le prochain match contre le Congo, nous pouvons assurer une place au Mondial. » Il est vrai qu’une victoire à Alexandrie face au Congo conjuguée à un match nul voire un succès du Ghana face à l’Ouganda assurerait la qualification des coéquipiers de Mohamed Salah avant leur déplacement à Accra pour y affronter les Black Stars lors de la sixième et dernière journée du groupe D.
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