La cote du sélectionneur Hector Cuper a sensiblement baissé dans l’opinion égyptienne depuis la finale de la CAN perdue face au Cameroun. Plus que la performance (bonne), c’est le jeu pratiqué par les Pharaons qui hérissent ses adversaires. La Fédération a dû monter au créneau pour renouveler sa confiance à l’Argentin. Ces derniers jours, deux techniciens sont également venus à son secours. Pour le premier, Ahmed Nagi, c’était attendu : » Cuper est un gestionnaire très démocratique, a confié l’entraîneur des gardiens de but des vice-champions d’Afrique, Il fait participer tout son personnel à tous les détails de la préparation de l’équipe. Mais en même temps, il rejette toute ingérence dans son travail. Il coopère avec tout le monde et il est en contact permanent avec le président de l’Association égyptienne du football (EFA), Hani Abou Rida et ses assistants ».
L’autre soutien, plus surprenant, est venu d’Ahmed Hossam Mido, qui a précisé dans un entretien accordé à une radio locale qu’il n’a jamais demandé le départ du sélectionneur mais un changement du style du jeu de l’équipe nationale: « J’étais l’un des plus grands partisans de Cuper, a confié le manager de Wadi Degla, Ce serait injuste si un autre entraîneur que lui devait diriger l’Egypte en cas de qualification en Coupe du monde. »Toutefois, dans un monde du foot où les sentiments n’ont pas de place, Hector Cuper pourrait bien connaître le même sort que la Côte d’Ivoire avait réservé à Vahid Halilhodzic lors du Mondial 2010. Artisan de la qualification des Eléphants, le Franco-Bosnien avait été viré sans ménagement et remplacé par le Suédois Sven Goran Eriksson.
@Cheikh Mabele