Le sélectionneur Carlos Queiroz étai attendu au tournant car l’Egypte presque au complet pour disputer la Coupe arabe des nations était présentée comm l’un des trois ou quatre favoris du tournoi. La confiance était au rendez vous, surtout après la belle deuxième partie de campagne des éliminatoires du Mondial 2022.
Le technicien portugais avait commencé à mettre son empreinte sur le jeu de son équipe et espérait marquer les esprits à Doha avant de se rendre au Cameroun pour disputer la première CAN de sa carrière. Hélas, son équipe, sans être inquiétante, n’a pas été à la hauteur de ses ambitions. Notamment en demi-finale face à la Tunisie et également dans le match comptant pour la troisième place face au Qatar.
Au sortir de ces événements pas totaement favorables, Carlos Queizoz a voulu rappeler comme pour attenuer la déception, qu’il avait également dit avant d’aller à Doha, que la Coupe arabe devait lui permettre de donner du temps de jeu à de nouveaux joueurs : » Nous avons atteint nos objectifs en donnant une chance aux jeunes joueurs. Avant, il n’était pas possible de les voir en action.; Il y a des leçons à tirer. Je dois remercier les joueurs car ils méritent d’entendre de bons mots. Nous avons atteint nos objectifs en donnant une chance aux jeunes joueurs. Avant,il n’était pas possible de les voir en action. En général, je suis content ».
Mais la partie de l’explication qui ne plaira pas aux dirigeant et aux fans égyptiens c’est celle ou l’ancien entraîneur du Real Madrid convoque le thème de la malchance et où il semble dénier aux équipes (Tunisie, Qatar) qui ont inquiété la sienne le droit de s’estimer meilleures : » Le vainqueur, a-t-il ajouté, n’est pas nécessairement la meilleure équipe. Nous avons été meilleurs (contre le Qatar) pendant 120 minutes… mais ceux qui marquent sont ceux qui gagnent. Bien sûr, nous avions l’ambition d’atteindre la finale ou au moins de terminer troisième, mais la chance n’était pas de notre côté. J’espère que nous nous améliorerons, surtout que nous avons de gros défis à releve lors de la Coupe des Nations et des éliminatoires de la Coupe du monde ». Il n’est pas sûr que ce discours convaincra un football égyptien en manque de trophées et de grands succès depuis 2010 si la campagne de la CAN 2021 s’avère aussi quelconque.
@Cheikh Mabele