Sortis du piège angolais d’où ils ont réussi à ramener le précieux point (2-2-) qui leur assurait une place pour les barrages du Mondial 2002, les Pharaons affronteront sans stress aucun ce mardi soir le Gabon à Alexandrie. Avec juste l’envie de gagnerle match tout en faisant le spectacle pour les 5000 fans autorisés à venir les soutenir au Borg El-Arab Stadium. Mais le sélecionneur, Carlos Queiroz, lui, il a déjà la tête à ses deux fameux matches de barrages prévus en mars 2022.
Ce sera à lécouter, et pour utiliser une formule que les Égyptiens aiment bien, « la mère de toutes les batailles ». Une bataille qu’il faudra mener et gagner pour atteindre le sacré Graal: « La Coupe du monde est le plus important de tous les tournois, a rappelé le technicien portugais en conférence de presse, mais pour nous, la Coupe du monde a lieu en mars, pas en décembre. Je suis heureux d’assumer la responsabilité de me qualifier pour la Coupe du monde. Ce sont les sixièmes qualifications pour moi et ce serait un accomplissement personnel si je me qualifie pour la Coupe du monde pour la cinquième fois ».
A ceux qui pourraient lui rappeler qu’avant mars 2022, il y deux autres événements importants à bien négocier pour le football égyptien, le natif de Nampula (Mozambique) répond en quelque sorte que dans son esprit les barrages seront le vrai ( le seul ?) juge de paix de son expérience à la tête des sextuples champions d’Afrique : « La Coupe arabe représente une phase de notre préparation, mais nous chercherons bien sûr aussi à gagner nos matches. Nous chercherons aussi certainement à gagner la Coupe d’Afrique des Nations, même si la Coupe du monde reste le rendez-vous le plus important… » Mais attention au mauvais calcul, l’ancien entraîneur du Sporting Liisbonne sait pertinemment que de mauvais résultats en Coupe arabe et/ ou en Coupe d’Afrique des nations ne constiueront pas un idéal pour une qualification au Mondial .
@Cheikh Mabele