Le Qatar pourrait-il prendre la décision de se désengager du Paris SG, un club qu’il a acheté pour 70 millions d’euros en 2011 et qu’il a transformé en une machine à cash (600 million d’euros de chiffre d’affaires en 2018 ) en dépit d’un relatif échec sur le scène européenne ? Voilà une question que soulèvent les médias français après chaque boulette du club francilien en Ligue des champions. Uniquement en LDC, car le club a effectué une véritable razzia au niveau domestique avec 13 titres majeurs depuis 2011.
Alors quitte ou double pour Doha à Paris ? Nabil Ennasri, directeur de l’observatoire du Qatar, qui nous avait accordé un long et passionnant entretien il y a un an (http://www.2022mag.com/qatar-le-paris-sg-est-un-actif-strategique/, estime ce jeudi dans les colonnes du quotidien Le Parisien que l’hypothèse du retrait n’est pas crédible.
Avant et même après 2022: » Un désengagement avant 2022 ( NDLR date du Mondial au Qatar) est quasi impossible. Même en cas de scénario. encore pire sur le plan sportif, estime l’analyste, ce serait vraiment un aveu d’échec, par que les résultats piteux du PSG. Le Qatar a besoin du PSG pour se doter d’un crédite footballistique en vue de la Coupe du monde . Après 2022, c’est toute la question. Je suis plutôt dans l’idée qu’ils se maintiendront car le football restera pour eux un élément majeur du soft power qatarien (…) Le Qatar ne va pas se cantonner au PSG même si ça restera le navire amiral de sa stratégie de rayonnement au niveau mondial « .
Par ailleurs, d’autres indices sérieux plaident en faveur d’une présence à très long terme du fonds Qatar Sport Investments (QSI) : le prochain lancement des travaux du centre d’entraînement ultramoderne basé à Poissy dans les Yvelines estimé à 300 millions d’euros et le projet d’agrandissement du Parc des Princes dont les travaux pourraient débuter après les Jeux Olympiques de Paris 2024.À suivre.
@Cheikh Mabele