Ce weekend, Jean Michel Aulas, avait été l’auteur d’une saillie contre le Paris SG en le qualifiant de “champion du Qatar” et que pou lui le vrai champion de France allait être désigné samedi prochain lors du match Lyon-Monaco. Devant les réaction en chaine à ses propos notamment sur les réseaux sociaux, le président Lyonnais a tenté un exercice de rétropédalage au micro de RMC peu convaincant en parlant de “ blague” et en se présentant comme ue sorte de lanceur d’alerte sur l’état du football français: » J’ai simplement voulu montrer que le PSG est tellement supérieur à ses autres candidats, que ce match serait une finale pour le reste du championnat. Dans toute boutade, il y a toujours un bon côté. C’est du Jean-Michel Aulas. Quand on imagine que je dis cette chose-là, c’est aussi pour montrer qu’il y a un problème dans le championnat français. Si le champion termine avec 30 points d’avance tous les ans, c’est qu’il y a un problème. Il n’est pas possible de voir émerger de Leicester français”. Pourtant dans le même entretien il en remet une couche : “ »Quand le Qatar Tourism Investment donne 150 millions d’euros au PSG, il y a 150 millions d’écart avec les autres clubs.”. Le problème avec Aulas c’est qu’il oublie que le football français était sorti en 2011 (avant l’avénement du PSG) d’une terrible domination sans partage lyonnaise de sept ans . A cette époque, le budget de l’OL était trois fois supérieur à celui du Paris SG. La bonne attitude aurait été de poser la question suivante: “ Comment faire pour que le fameux “Big four” français qu’il appelle de ses voeux trouve les moyens de son développement et se rapproche de la machine parisienne. Appauvrir Paris n’enrichira pas Lyon, Lille ou Marseille.
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