Il est, depuis que la FIFA a désigné le Qatar comme pays organisateur de la Coupe du monde 2022, la voix et la cheville ouvrière de l’événement planétaire que s’est egagé à réussir l’Emirat gazier et ce à tous les niveaux.
Intervenant lors d’une coonférence des Nations du Commonwealth qui s’est tenue cette semaine Angleterre en marge des Jeux du Commonwealth prévus cette année à Birmingham, Hassan Al Thawadi, secrétaire général du comité d’organisation de Qatar 2022 a voulu aller au delà du sportif pour expliquer, cent jour avant le jour « J », que cette Coupe du monde va laisser un héritage exceptionnel à son pays voire à l’ensemble du monde arabe.
« Le Mondial a transformé le pays » a insisté le haut dirigeant du sport qatarien avant de poursuivre : » La puissance de ce tournoi en tant que force pour un héritage transformateur a toujours été notre guide », a confié le boss qatarienn pour nous, ce tournoi a toujours représenté bien plus qu’un mois de football. Nous nous sommes engagés à faire en sorte que cette Coupe du monde laisse un héritage social, humain, économique et environnemental véritablement transformateur et reste dans les mémoires comme un moment marquant de l’histoire de notre région. Au fil des décennies, des centaines de millions de fans passionnés ont vu l’histoire se dérouler dans les Coupes du monde dans toutes les régions du monde. Cette fois, c’est à notre tour de faire créer l’histoire sur notre terre. C’est notre opportunité de présenter le monde arabe et le Moyen-Orient à la population mondiale à travers un objectif nouveau et renouvelé ».
L’homme fort de Qatar 2022 a également appuyé sur le fait que l’effort consacré au Mondial à transformé son pays de manière radicale. Notamment en visant l’objectif de » développer une économie basée sur la connaissance – en réduisant la dépendance aux hydrocarbures et en soutenant le parcours social, économique et environnemental du Qatar – et la Coupe du monde est un catalyseur essentiel pour accélérer cette vision ».
Dans trois mois, le monde est censé découvrir l’étendue de la transformation ce petit par la taille ( 11 556 km2 ) et la densité de sa population ( 2, 5 millions d’habitants ) en nouvelle puissance régionale basé sur l’excellence économique ( un PIB estimé déjà à 230 milliards de dollars), le progrès social et culturel.
Sur le plan sportif, il est évident que Doha restera une plaque tournante importante à l’échelle internationale et continuera de multiplier les organisations d’événements continentaux et planétaires afin de rentabiliser l’incroyable infrastructure héritée de ces travaux d’Hercule et perénniser un soft power devenu une marque de fabrique de l’Émirat qui a d’ailleurs poussé certains voisins, Emirats, Arabie saoudite, Bahrein, à se lancer sur la même voie.
@Fayçal CHEHAT