Le finisseur d’Al Duhail et de l’équipe nationale du Qatar, Ali Almoez ( 56 sélections, 28 buts) a fait d’énormes progrès au point de devenir à seulement 24 ans l’un des cadres les plus importants du groupe dirigé par l’Espagnol Felix Sanchez. Alors que l’année 2021 s’annonce riche en événements pour les champions d’Asie en titre, avec notamment une double participation à la Copa America prévue en Argentine et en Uruguay et à la Golden Cup qu’organiseront les Etats-Unis, le natif de Khartoum a fait le point sur son ascension fulgurante dans un long entretien accordé au journal Morceaux choisis
La Coupe d’Asie des nations 2019 : « Je n’avais que 22 ans lorsque je suis devenu le meilleur buteur d’Asie. J’en ai maintenant 24 ans, et pendant ces deux années, j’ai appris que la pression psychologique n’est pas un mythe, même si elle peut être soulagée avec de la concentration et la continuité dans le travail. Je me suis concentré sur la victoire et j’ai saisi toutes les opportunités pour cela.La conquête du titre m’a amené au début, pour être honnête, beaucoup de pression psychologique mais cela s’est atténué avec le temps. Aujourd’hui, je me sens capable de jouer avec beaucoup plus de tranquillité et une vraie maîtrise de soi ».
Rêver de faire aussi bien que ses idoles . « Quand j’étais un jeune footballeur, je rêvais de devenir une star comme les joueurs qatariens que je regardais, tels que Khalfan Ibrahim, Hassan Al Haydos et le meilleur buteur Sebastian Soria . Mon ambition était d’atteindre leur niveau d’efficacité .Avec l’aide de Dieu, j’ai pu atteindre ce genre de performance et même plus. Ce sont les efforts collectifs de l’équipe avec laquelle je joue, qui m’ont aidé à atteindre ce haut niveau ».
Le rôle de l’Aspire Academy: « La phase de l’Aspire Academy a été très importante et difficile pour moi. Nous avions des exercices de haut niveau , intenses et difficiles, matin et soir et tous les jours avec des joueurs qui étaient tous professionnels dans de grands clubs, tandis qu’évoluais avec une équipe mineure. Il y avait un grand écart en termes de capacités d’entraînement, et j’ai dû travailler deux fois plus dur pour me rapprocher de mes coéquipiers de l’Academy. C’était difficile, mais le niveau d’entraînement et les conseils des entraîneurs m’ ont été très utiles ».
Mondial 2022, le grand rendez-vous : « Participer à une Coupe du monde est mon rêve depuis que je suis enfant. C’est l’événement le plus excitant auquel chaque joueur de football souhaite et rêve de participer. La bone nouvelle à propos de cette Coupe du monde 2022, c’est que nous la disputerons à domicile. Nous jouerons devons nos fans. Mon objectif est de réaliser une excellente performance individuelle et collective. Pour y parvenir, il n’y a pas de secret autre que de continuer à apprendre encore et encore ».
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