Sans avoir jamais été sur le devant de la scène des grands entraineurs et sans palmarès ronflant, Felix Sanchez, a montré qu’il était l’homme qu’il fallait pour le football du Qatar dont il connait tous les rouages et le subtilités. Parce qu’il est passé notamment par le direction des équipes de jeunes (champion d’Asie avec les U19 en 2014). Il a réussi magistralement un test grandeur nature.
A l’issue du finale que son équipe a survolé face au Japon (3-1) excellent lors du Mondial 2018, le technicien espagnol n’a pas caché son bonheur : « Aujourd’hui, nous sommes entrés dans l’histoire, nous avons marqué l’histoire de notre pays, nous devons donc être fiers de nos réalisations. C’est une preuve supplémentaire que le travail dur et l’engagement sans faille peuvent vous autoriser de bons résultats en tant qu’équipe « .
Le natif de Barcelone se projette déjà vers les prochaines obligations : « C’est une étape supplémentaire pour continuer à développer l’équipe pour qu’elle participe à un autre tournoi cet été et soit prête à bien représenter le pays en 2022 « . Il faut rappeler que le Qatar est un invité d’honneur de la Copa America qui aura lieu en juillet prochain au Brésil. Une nouvelle occasion de se mesurer à des adversaires encore plus forts que ceux croisés aux Emirats arabes unis. Dans son analyse de la finale, Sanchez a bien sûr rendu hommage à l’adversaire: « une équipe de grande qualité, pas en Asie seulement mais dans le monde » et à son groupe de joueurs dont il a loué le sérieux, la discipline, le respect des consignes, l’envie de pratiquer le beau jeu et un degré de concentration exceptionnel symbolisé par cette statistique incroyable : un seul but encaissé en sept matches tout en ayant affronté de grosses équipes à l’image de l’Arabie Saoudite, la Corée du Sud et les Emirats arabes unis.
Pour mémoire, L’Espagnol Felix Sanchez, ancien entraîneur a la Masia du FC Barcelone jusqu’en 2006, avait été nommé le 3 juillet 2017 à la tête de la sélection du Qatar. Il avait succèdé à Jorge Fossati. Le technicien argentin avait rendu son tablier de façon surprenante au lendemain de la victoire de son équipe face à la Corée du Sud (3-2) lors de la huitième journée de la phase de groupes des éliminatoires du Mondial 2018. Un succès qui laissait cependant un mince espoir de voir le Qatar en mesure de viser une troisième place qualificative au barrage. Felix Sanchez offrait l’avantage de bien connaître cette équipe dont il a dirigé certains dans les sélections de jeunes et lorsqu’il entraînait l’équipe olympique avec laquelle il avait échoué de peu lors du tournoi asiatique qualificatif aux Jeux Olympiques de Rio.
@Fayçal CHEHAT