Alors qu’il avait un infime espoir d’accrocher la troisième place du groupe A qualificative pour le barrage du Mondial 2018, le Qatar a été maîtrisé vendredi dernier par une belle et courageuse équipe de Syrie (1-3). Désormais, c’est cette dernière qui conserve une chance de décrocher la timbale. L’échec ne semble cependant pas décourager le sélectionneur du Qatar. Même s’il le regrette: « Il n’y a aucun doute que la défaite était douloureuse, a confié Felix Sanchez, d’autant plus que nous nous sommes battus courageusement. Comme une équipe qui avait l’envie de se qualifier mais nous n’avons pas pu le réaliser . C’est du football. Parfois, vous gagnez, parfois vous perdez. »
Le problème est que les Qataris ont beaucoup perdu lors de cette troisième phase des éliminatoires de la zone asiatique: six défaites en neuf matches ! Un bilan indigne des ambitions et des moyens mis par le pays dans cette aventure. Cependant, il faut préciser que le sélectionneur espagnol qui avait succédé à l’Argentin Jorge Fossati après la septième journée n’est comptable que de l’échec contre la Syrie alors qu’il peut mettre à son crédit le joli succès contre la Corée du Sud (3-2).
Après avoir félicité ses vainqueurs syriens, Sanchez estime qu’il faut que la Qatar commence à penser à bien préparer les échéances à venir : « L’échec n’est pas la fin. Notre équipe offre beaucoup de promesses et nous pouvons former un groupe de qualité pour le Mondial 2022. Et puis, nous avons également dans notre plan de travail la Coupe d’Asie des nations en 2019. » Il reste à savoir si la Fédération qatari (QFA) compte sur l’ancien sélectionneur de l’équipe olympique pour mener cet ambitieux programme…
@Cheikh Mabele