Le sélectionneur du Qatar, Felix Sanchez jouera gros samedi contre Bahrein dans le cadre de la troisième journée de la phase de groupes de la Coupe du Golfe des nations. Suite à la défaite concédé face à l’Irak (1-2), la bande à Hassan Al Haydos n’a plus le droit à l’erreur. Certes un match nul pourrait lui suffire mais c’est un jeu dangereux que de miser sur un tel plan.
L’Espagnol semble en être conscient: » Nous savions que nous pourrions être confrontés à une telle situation avant le début du tournoi, a-t-il confié en conférence de presse, les joueurs le savaient. Ce sont des professionnels et ils sont prêts à jouer ce match couperet. Ils feront de leur mieux. Nous avons le destin du troisième match entre nos mains. C’est comme une finale pour nous, mais nous sommes prêts. Cela dépend de nous si nous voulons atteindre les demi-finales. Bien sûr, nous allons essayer de pratiquer un meilleur football, mais nous avons besoin avant tout d’un résultat positif pour nous qualifier Nous ferons plus d’efforts « .
L’ancien sélectionneur des U23 qui devra sans doute se passer une fois de plus des services de son précieux milieu de terrain Asim Madibo, blessé au dos, affirme que son groupe de 23 joueurs est homogène et qu’il pourra y puiser à sa guise. Toutefois, il n’est pas certain que Sanchez puisse conserver son poste en cas d’élimination précoce. Le Qatar ne peut pas imaginer un seul instant être bouté hors de la compétition avant d’affronter en demi-finale, et peut-être en finale, les représentants des deux pays qui le boycottent politiquement, diplomatiquement et économiquement depuis le mois de juin dernier. En l’occurence, les Emirats arabes unis et l‘Arabie Saoudite qui évoluent dans le groupe A et dont la qualification est presque acquise.
@Cheikh Mabele