A voir et à entendre ce qui se passe dans les tribunes des stades européens, particulièrement en Italie en Angleterre, la gangrène du racisme continue à grandir sur le corps du football. Les réactions indignées et ponctuelles d’acteurs du jeu, de dirigeants et de rares politiques n’est à l’évidence pas à la hauteur du mal. Et la dernière sortie médiatique du patron de l’institution faitière du football mondial ne semble pas en mesure de provoquer des bouleversements si elle n’est pas suivie d’actes concrets.
Le discours à charge du chef a été prononcé à l’occasion de la remise du trophée The Best attribué par la FIFA dans la ville italienne de Milan : « Je veux dire ça en Italie, dans mon pays, a tonné Gianni Infantino, hier encore (dimanche), nous avons assisté dans le championnat d’Italie à un épisode de racisme. Ce n’est plus acceptable.Le racisme se combat par l’éducation, en le condamnant, en en parlant. On ne peut pas accepter le racisme dans la société et dans le football ».
Le boss de la planète football aux origines italiennes a tapé des mots sur la table, maintenant tous ceux qui sont horrifiés par ce fléau attendent des actes forts. Pour rappel, dimanche, la rencontre Atalanta Bergame-Fiorentina en Serie A, a été interrompue de nombreuse minutes pour protester contre les cris racistes ayant visé Dalbert, latéral brésilien du club florentin. Lors des trois premières journées de championnat, on avait assisté aux même cris de haine contre les attaquants Romelu Lukaku (Inyter Milan) et Frank Kessié (Milan AC).
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