Arrivé il y quelques jours sur le banc du Raja Casablanca pour succéder au Français Patrice Carteron, Jamal Sellami, 44 ans, n’a pas l’intention de se cacher et affiche d’entrée son ambition. Qui ne peut être selon ses propos qu’ à la hauteur de l’histoire de l’un des deux clubs mythiques de la capitale économique chérifienne.: » Quand on joue pour un club comme le Raja, on porte un lourd héritage, a-t-il confié en conférence de presse, les joueurs doivent en être conscients et donner le maximum lors des matches et pendant l’entraînement. Notre but est de gagner tous nos matches et remporter tous les trophées ». Et Sellami sait de quoi il parle puisqu’il est un enfant de la vielle et du club dont il a porté les couleurs dans les années 90 et remporter » trois titres de champion et une Ligue des champions d’Afrique (1997).
Au sujet des présumés cas d’indiscipline qui auraient en partie causé le départ de Carteron, l’ancien sélectionneur qui a su mener son équipe à la victoire dans le championnat d’Afrique en février 2018 affirme ne pas être en mesure de donner son avis. En ce qui le concerne, tout va bien depuis qu’il est au pouvoir : é Nous avons, avec Youssef Safri (ndlr son adjoint ), dirigé notre premier entraînement mardi. Nous n’avons senti aucun manque de discipline de la part des joueurs. Au contraire, ils ont montré un grand respect envers nous et nous considèrent comme leurs grands frères. Y avait-il des dépassements avant notre arrivée? Je ne sais pas. Il faut peut-être demander à nos prédécesseurs ». A noter que le Raja est engagé dans toutes les ompétitions dont la Coupe arabe UAFA et la Ligue des champions d’Afrique dont il a été finaliste en 2019.
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