Quarante huit heures seulement après son départ de la présidence du Raja Casablanca, Mohamed Boudrika, auquel a succédé Said Hasbane, est accusé de mauvaises gestion et d’avoir laissé une montagne de dettes à court terme estimée à 48 millions dirhams. Le rapport officiel présenté lors de l’assemblée générale n’évoquait “que’ le somme de 20 millions. Et il n’avait pas été adopté. Un bilan tronqué. Du coup, la nouvelle direction va demander un audit des comptes et envisagerait de porter l’affaire devant les tribunaux en cas de malversation avérée. L’ancien président semble avoir été lâché même par ses plus anciens courtisans et collaborateurs. C’est le cas de l’ex- responsable de la communication du club et représentant de la fronde des adhérents: “Après un mandat de quatre années, le président sortant devait nous présenter la situation financière, a confié Samir Chawki au quotidien Le Matin, or la situation financière qu’il nous a présentée lors de l’assemblée générale nous a paru insuffisante dans ses détails, dans ses explications et présentait notamment des vices de forme. Le rapport financier n’a pas été communiqué dans les délais réglementaires et n’a pas été adopté lors de l’assemblée générale ordinaire. Aujourd’hui, nous allons épuiser tous les recours de droit qui nous sont offerts par la réglementation en vigueur, à savoir un recours à la justice pour auditer les comptes du club”. A noter que le nouveau boss des Vert er Rouge ne s’est pas encore exprimé sur la question. L’inter saison s’annonce compliquée pour un club qui est globalement rentré dans le range sur le plan de la performance sportive.
@cheikhmabele