Patrice Carteron, l’entraîneur du Raja Casablanca, s’apprête à vivre un moment important vendredi soir à Doha en affrontant l’Espérance de Tunis pour le compte de la Super Coupe d’Afrique des clubs . Plus important encore en raison de la nature de l’adversaire. rappelons-nous que les Sang et Or l’avaient privé d’un succès fin finale de la Ligue des champions en novembre dernier alors qu »il était sur le banc d’Al Ahly.
Bien sûr, le technicien français qui a déjà gagné une LDC avec le TP Mazembe ne veut pas parler de revanche. Il a affirme même haut et fort que les Tunisiens sont supérieurs à l’heure actuelle : » Ils ont peu de failles et sont sur 16 matchs consécutifs sans défaite, 12 victoires et 4 nuls. C’est un adversaire redoutable, a-t-il tranché faxe aux journalistes à Doha, vingt quatre heures avant le choc maghrébin, ce qui m’importe c’est que mes joueurs puissent être capables de hisser leur niveau à celui de l’Espérance, le champion d’Afrique en titre ». S’il n’a pas de certitude, il pense que sur une seule confrontation tout est possible: » En aller-retour c’est plus difficile, le niveau aujourd’hui est différent, l’Espérance est supérieure. On doit faire un match extraordinaire pour rivaliser avec cette équipe, en tout cas on s’est preparé pour. On a envie de jouer avec beaucoup de cœur pour que nos supporters soient fiers de nous ».
Et de rappeler pour conclure : » Demain (vendredi ndlr) ce n’est pas Carteron contre l’Espérance. La revanche serait de jouer contre eux avec Al Ahly, ce qui n’est pas le cas. Dans le football, être animé par des sentiments négatifs ce n’est pas la meilleure des choses ». Mais peut-être que cers joueurs en feront encore un peu plus en pensant à leur entraîneur pour lequel ce serait dur de perdre deux finales continentales successives face au même concurrent.
@Cheikh Mabele