Auteur d’une saison compliquée sur le plan individuel avec un Real Madrid dont la saison ne peut perte vraiment que par un troisième trophée de Ligue des champions consécutif, Karim Benzema, qui a toujours eu le soutien indéfectible de son entraîineur Zinedine Zidane fait une analyse sereine de sa situation alors qu’il sait désormais de façon certaine qu’il ne disputer pas son deuxième mondial avec l’équipe de France.
En ce qui concerne sa mise à l’écart des Bleus par Didier Deschamps, il est convaincu qu’elle n’a rien jamais rien eu à voir avec la performance sportive et que sa tête d’autres on réussi à la faire tomber : « Quand un Premier Ministre ( ndlr, Emmanuel Valls) parle de toi, ce n’est pas du football, a-t-il confié au magazine Vanity Fair, je crois qu’il ne faut pas mélanger football et politique. Dans mon cas, c’est un sujet politique. Avec Valbuena, ça a été un mauvais moment. J’ai été un jour en prison et je suis revenu triste à Madrid. Maintenant, j’ai trente ans, deux enfants. Je suis tranquille ici. S’ils ont besoin de moi, il savent où je suis ».
Sur son image un peu abimée par ses performances en berne en 2017-2018, le Franco-Algérien se montre également lucide : » Les grands joueurs nous sommes toujours critiqués. Nous vendons des journaux. Si je fais un mauvais match, je n’ai pas besoin de la presse pour le savoir. Moi, je joue au football, pour aider mes coéquipiers et pour tout gagner. Ça m’est égal que mon nom soit dans les journaux. Cela ne signifie rien ». La revanche que pourrait prendre l’ancien lyonnais sur ses détracteurs serait d’aller en finale de la Ligue des champions et d’être l’un des grands acteurs de la conquête par les Merengue de leur 14e titre de champion d’Europe et son quatrième depuis qu’il est arrivé à Madrid en 2009. Il pourra alors aller en vacances sans regarder les matches de la Coupe du monde à la télévision.
@2022mag.com