La phrase revient sans cesse dans la bouche de Zinedine Zidane lorsqu’il évoque son retour sur lr bain du Real Madrid neuf mois après l’avoir quitté. Un retour naturel : « j’ai l’impression d’être chez moi « ? En fait, ce n’est pas qu’un impression. C’est réalité profonde. Arrivé en 2001 comme joueur en provenance de la Juventus, le Franco-Algérien s’est installé chez les Merengue pour en devenir l’entraîneur emblématique qu’il est aujourd’hui. Dix-sept ans de maison, ce n’est pas rien.
A la veille de son premier match « saison Real 2 » samedi face au Celta Vigo (2-0), le célèbre numéro 10 a raconté son comback : » Ça s’est fait le plus naturellement possible, s’est-il épanché sur BeIN Sports, le président (ndlr Florentino Perez) , le lendemain du match de l’Ajax, a décidé de changer d’entraîneur (Santiago Solari) et il m’a appelé. Ça s’est fait en trois jours, ça s’est fait rapidement. Il n’y a pas à regarder plus loin. Quand j’ai arrêté, je pensais que c’était le moment et que cette équipe avait aussi besoin de changer après avoir gagné beaucoup de choses. Je l’ai fait naturellement et je reviens naturellement parce que j’ai cette opportunité. Je me suis reposé. Ici, je suis chez moi. J’ai l’impression d’être chez moi, je connais tout le monde et je sais que je peux faire du bon travail ici ».
Tout baigne donc. Seulement, le champion du monde 1998 ne doit pas être dupe. S’il sait qu’il va bénéficier d’une certaine tolérance parce qu’il est vraiment aimé à Madrid, il sait aussi qu’à la Maison Blanche les résultats positifs sont impératifs.Et comme il a lui-même placé la barre assez haut – trois ligues des champions consécutives- lors de son premier passage sur le banc, il devra vite « refaire » ses preuves. C’est la loi en vigueur dans les plus grands clubs du monde. Et le Real est sans doute le plus grand d’entre les plus grands.
@Cheikh Mabele