Lorsque l’ensemble des médias espagnols lui sont tombés dessus et on cogné fort après la route devant le Paris SG (0)3) en Ligue des champions, l’entraîneur du Real Madrid n’a pas bronché ni répliqué. Zinedine Zidane a préféré répondre sur le terrain via le comportement de son équipe qui s’est imposée clairement en Andalousie devant le FC Séville (1-0), un carder de la Liga. Chez le Franco-Algérien, la retenue est également de mise lorsque le vent tourne un peu en sa faveur.
A quelques heures d’affronter Osasuna dans l’antre du Bernabeu pour le compte de septième journée du championnat, Zidane a relativisé le remue ménage fait autour de lui et a rappelé certaines de ses constantes : « C’est toujours pareil, il y a toujours eu des critiques et il y en aura toujours, a-t-il confié avec le calme qui le caractérise, je n’y pense même pas. C’est ce que c’est, ça arrive. Quand nous perdons, je vais me faire virer et quand nous gagnons, je suis le meilleur. Tu dois juste continuer à travailler ».
Alors, il a répété que la critique ne lui fait pas peur sur une air de j’ai la conscience en paix: : » Je me sens fort, mais je ressens la même chose qu’il y a un mois. L’important est de donner 100% et de faire de mon mieux. Je me souviens d’avoir mal joué pour cette équipe également, mais l’important est de faire de son mieux. C’est ce que j’essaie de faire. Le reste, tout peut arriver dans la vie. Et dans la difficulté, tu apprends aussi beaucoup. Nous avons disputé un bon match à Séville, mais nous avons surtout joué en équipe de la première minute à la dernière. Jouer en équipe, se battre les uns pour les autres, c’est ce que nous devons faire contre Osasuna et nous devons continuer à jouer comme ça ».
Le natif de Marseille est également revenu sur l’échec à Paris pour dire qu’il l’a analysé et relativisé sa gravité : Quand on écoute, on a l’impression qu’on a fait un mauvais match à Paris. Mais, sur les dix-sept premières minutes, notre match est plus que bon. Il ne faut pas non plus oublier tout ça. J’ai revu le match, je l’ai analysé », a expliqué le coach français avant de faire un rapprochement entre Paris et Séville. « Le problème, c’est qu’on prend un but, puis un deuxième assez vite. Après, c’est plus compliqué. À Séville, on est resté concentré. On a été solidaire, on a défendu tous ensemble. On a été très bon avec le ballon, mais on ne s’est pas forcément procuré plus d’occasions qu’à Paris « .
Enfin, pour montrer qu’il était capable de faire un mea-culpa sur certains sujet, l »ancienne star de la Juventus Turin a décidé de commencer à réhabiliter l’attaquant gallois Gareth Bale dont il avait voulu se séparer lors du dernier mercato : « Je ne suis pas surpris. Je suis avec lui tous les jours et nous savons qu’il peut faire beaucoup en attaque , mais il nous aide aussi à la défense. Lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons réaliser de bonnes choses ». Toutefois, pour savoir si le Real Madrid est vraiment remis de son dérapage dans la ville lumière, il faudra attendre de connaitre lson comportement dimanche prochain dans le derby madrilène contre l’Atletico.
@Fayaçal Chehat