Le retour de Zinedine Zidane sur le banc du Real n’est pas exceptionnel avec cette fin de saison sans saveur voire éprouvante au niveau des résultats. Les Merengue sont certains de finir troisièmes de la Liga loin derrière el FC Barcelone et le rival madrilène, l’Atletico, mais ce qui occupe le plus clair du temps du coach c’est un nettoyage de printemps de l’effectif et la construction du nouveau groupe. Dans ce cadre-là, un sujet brûlant, concernant le poste de gardien de but, anime les débats.On prête à Zizou le projet de promouvoir son fils Luca, 21 ans depuis le 13 mai, au rang numéro deux derrière le Belge Thibaut Courtois .
Le fait que cela ne semble pas plaire à tout le monde a poussé le Franco-Algérien a taper sur la table pour rappeler que c’est bien loin le patron : « Selon vous qui doit faire l’équipe ? C’est clair comme de l’eau de roche. Si je ne fais pas ce que je veux avec mon équipe, je pars, c’est clair, a-t-i;tonné lors de la conférence de presse qui précède le dernier match de la saison prévu dimanche à Bernabeu , ensuite, il y a des personnes qui travaillent sur les transferts, et nous travaillons conjointement. Mais l’équipe, le banc, les joueurs en tribunes, ce n’est que de mon ressort ».
Au sujet de Luca, il s’est également montré passablement irrité et intraitable :« Nous jouons tous à un jeu et nous devons accepter ce qui est dit. Ce n’est pas que ce n’est pas juste parce que c’est mon fils, mais parce qu’il a vécu à Madrid et a montré son niveau. Pour l’année à venir, ce sera très clair pour lui aussi et je n’ai pas dit au club que je voulais que Luca soit le gardien n°2. C’est quelque chose que l’on verra le moment venu avec les gardiens de but et tous les joueurs, mais pas parce que Luca est mon fils mais parce que c’est un joueur de l’équipe. Il y a 17 ans, je lui ai dit : mon ami, ça va être comme ça tout le temps ». Du Zidane pur jus. La natif de Marseille, champion d’Europe et du monde, n’a jamais été un bavard. Cependant quand il aquelque chose à dire d’important , il le dit sans tourner autour du pot. Et généralement, il se fait entendre. Affaire à suivre.