La vie d’un entraîneur dans un grand club n’est pas un long fleuve tranquille. Même celle d’un Zinedine Zidane au Real Madrid où il a absolument tout gagné : Liga, Ligue des champions, Coupe du Trône et Mondial des clubs. Désormais sous le feu des critiques après quelques performances contraires, le champion du monde 1998 semble sur la corde raide et son avenir pourrait dépendre du match de championnat prévu samedi soir en Andalousie face au FC Séville.
Mais on le sait, plus zen que Zidane, tu meurs. En conférence de presse avant le match , le natif de Marseille n’a montré aucun signe de nervosité. Il a tenu a dire qu’il ne se sentait pas seul : « Si je me sens soutenu? Oui complètement. Par le club et tout le monde ici. Je ne peux pas être heureux quand nous perdons un match, les joueurs non plus. C’est une chance de pouvoir être ici et de se livrer à fond pour ce club. Quand vous ne gagnez pas de matches, il est normal qu’il y ait des critiques ».
En même temps, il affirme qu’il n’est à l’abri de rien: « Oui, c’est certainement mon plus mauvais moment en tant qu’entraîneur, a reconnu Zidane. Mais je ne pense pas à ces choses, je pense au positif et je me concentre sur ce que nous savons faire. Je n’ai jamais pensé que j’étais intouchable, ni en tant que joueur ni en tant qu’entraîneur. Je suis ici pour tout donner jusqu’au dernier match. » Une chose est sûre, quel que sera l’avenir que lui réserve son président Florentino Perez, le technicien franco-algérien ne restera pas longtemps sans projet. Il se murmure que la Juventus, son premier club européen lorsqu’il avait quitté Bordeaux et la France en 1997, lui réserve déjà une place sur le ban de son équipe occupée aujourd’hui par Andrea Pirlo dont les résultats ne sont pas convaincants.
@2022mag.com