Comme un symbole de sa réussite insolente en Champagne, le défenseur axial Yunis Abdelhamid a transformé de façon magistrale mardi soir le dernier penalty de la séance de tirs au but qui a permis de qualifier Reims en demi-finale de la Coupe de la Ligue au détriment de Strasbourg, le détenteur du trophée (0-0, 4 tab à 2). La veille de cet exploit, il avait donné évoqué son futur proche.
Son contrat arrivant à expiration le 30 juin 2020, le Lion de l’Atlas n’a toujours pas prolongé alors qu’il est en train de réaliser une saison exceptionnelle au point de devenir l’un des tous meilleurs défenseurs de la Ligue 1. Cependant, il assume de ne pas être pressé de décider de son avenir : « je prends un risque sans savoir où je jouerai la saison prochaine, a-t-il confié dans un bel entretien accordé au journal L’Équipe, je l’ai déjà fait à Arles-Avignon (2014) et Valenciennes (2016). Je me concentre sur les performances et j’essaye de faire abstraction de la situation contractuelle »?.
Toutefois, que les fans rémois ne s’inquièitent pas trop, le natif de Montpellier n’exclut pas de prolonger surtout si les Rouge et Blanc renouent avec une coupe d’Europe. Une bonne nouvelle qu’ils n’ont plus savouré depuis des décennies: » C’est possible, confesse celui qui a une formation d’expert-comptable, le sportif comptera pour 50% et le bien-être familial pour autant. Jouer l’Europe serait extraordinaire. Ou confirmer la 8e place de L1 (de la saison dernière, Reims est actuellement 6e). On prendra le temps de discuter avant la fin du championnat. Il est encore trop tôt pour se projeter. » Une chose est certaine, le président Jan-Pierre Caillot, l’homme qui a réussi le club dans la bonne spirale après l’avoir récupéré en 2004 dans bas de l’échelle du football français, fera des pieds et des mains pour le conserver.
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